14.06.2018

La SemenceRIE → La Dînée 14

La DînéeLieu surpriseMicro-MécenatRepasStrasbourgEgrevalCélie FalièresLéontine Soulier

La Dînée plonge le visiteur au coeur des enjeux inhérents à la pratique artistique. Ce dispositif originaire de Rennes est porté par Accélérateur de particules à Strasbourg depuis 2013. Le temps d’un repas, des convives sont invités à découvrir le travail de trois artistes. À l’issue de la soirée, un vote couronne l’un des porteurs de projet, qui repart avec un micro-financement collecté grâce aux réservations des repas. Elle permet aux créateurs de se confronter à un public, et au public d’être sensibilisé à l’existence de moyens indispensables à l’acte de création.

Jury

Elise Alloin
Tiphanie Chauvin
Alice Marquaille
Christophe Tailleur
Nicoletta Torcelli

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Egreval

Plasticienne autodidacte, j’ai débuté, en 2013, une pratique de création basée sur la quête d’un merveilleux, formé à partir des rebuts de la rue, en particulier des clous et des vis. Les excès de notre urbanité me paraissent angoissants en ce qu’ils nous rapprochent du chaos. L’intimité distordue souffre de nos excès. Je crée des objets comme tentative de dépassement du chaos. Mon projet « Le torchon », une œuvre plastique, questionne la place de l’individualité dans une relation qui essore.

egreval.wixsite.com/egreval

Célie Falières

Célie manipule les matières sans hiérarchie entre le pérenne et le périssable, les objets qu’elle en tire sont des mots à composer dans une phrase bégayante, toujours perfectible. Ce répertoire de formes emprunte au folklore, aux sciences naturelles, aux arts populaires. Elle constitue des ensembles et ce faisant, cherche des points d’équilibres ; là où l’on se tient, ce que l’on porte, ce que l’on ingère. Elle tente de réduire le monde à l’échelle de l’appréhendable en dessinant de nouveaux rituels.

celie-falieres.com

Léontine Soulier

« Ne pas se fier aux apparences. Le coup de crayon de Léontine Soulier permet à l’illustratrice strasbourgeoise de traiter de sujets graves (comme le viol dans le livre « L » avec l’auteure Agatha) ou de malmener mignonnement le sacré (sa crèche de Noël olé-olé où les protagonistes montrent leur petit Jésus). Avec raffinement, Léontine boulverse l’ordre biologique et le règne animal, créant des êtres qui fusionnent avec le végétal, questionnant la notion de genre et zoomant sur les détails qui font le sel (et le poivre) du quotidien. » Emmanuel Dosda

www.leontinesoulier.com